Partie 2 : « On ne cherche pas des gens préparés à être ministre mais des gens qui sont prêts au changement »
Entretien avec Joséphine Ouédraogo, ancienne ministre de l’Essor familial et de la Solidarité nationale (1984-1987) lors de la présidence de Thomas Sankara
DOI :
https://doi.org/10.51185/journals/rhca.2021.e498Mots-clés :
Burkina Faso, essor familial, SankaraRésumé
Joséphine Ouédraogo, sociologue, ministre de l’Essor familial et de la Solidarité nationale sous Thomas Sankara (1984-1987), puis ministre de la Justice et Garde des Sceaux (2014-2015) connaît intimement ces deux épisodes de l’histoire burkinabè, durant lesquelles elle a développé et mis en œuvre plusieurs politiques publiques. Entre 1984 et 1987, ses réformes familiales ont égalisé le statut des femmes et des hommes, pavant la voie du Code des personnes et de la famille, définitivement adopté en 1989 . En exil après l’assassinat de Sankara, elle œuvre au sein de la Commission économique pour l’Afrique et de l’ONG Enda-Tiers Monde, en faveur du développement humain et des droits des femmes africaines. Puis, elle est appelée au ministère de la Justice en 2014, au lendemain de l’insurrection populaire. Là, elle supervise la restructuration d’un système judiciaire après des décennies d’inféodation au régime de Blaise Compaoré.
Références
OIM (2016), Étude sur la diaspora burkinabè au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Italie et en France, Ouagadougou, Représentation au Burkina Faso.
SAIDOU Abdoul Karim (2017), « Burkina Faso : où en est la réforme de l’armée, deux ans après l’insurrection populaire », Note d’analyse du GRIP, pp. 1‑16.
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