Uma poética do sonho ao sono em Mário de Andrade

Résumé

Nous avons l'intention de démontrer, dans cet essai, que la poétique de Mário de Andrade commence par une élaboration éloquente, avec Paulicéia Desvairada (1922) - dont les poèmes, selon sa propre "Préface intéressante", devraient être lus par ceux qui savent « chanter », « rugir », « prier » - un livre qui annonce un rêve possible de modernisation éthique et esthétique pour la ville de São Paulo, dans des tons qui ne succomberaient pas à la précarité capitaliste du début du XXème siècle, et qui arrive, avec Lira Paulistana (1945), à la constatation que le désir ne se réalise pas. Dans cette trajectoire, nous pouvons voir que le poète ne néglige pas la bonne élaboration artistique, établissant, dans le dernier livre, une dialectique moderne avec la tradition lyrique des chants médiévaux.