Socialisation citoyenne et représentations de l’altérité : apprendre à re-connaitre les points de vue des élèves avant d’ « éduquer à… »
DOI :
https://doi.org/10.51186/journals/ed.2024.14-1.e1405Mots-clés :
école, éducation, jeunes, socialisation citoyenne, xénophobieRésumé
Dans cet article, nous avons formulé quelques réflexions à l’égard des manières d’éduquer les plus jeunes à un sentiment du « Nous » basé sur l’idée de diversité. Les approches pédagogiques descendantes sont questionnées en parallèle des approches plus horizontales et participatives. Le projet ANR Affirmatif nous a permis de mener une enquête quantitative sur les manières dont des élèves de lycée réagissent face aux enjeux posés par la migration humaine internationale, ainsi que les attentes qu’elles/ils nourrissent envers l’école en matière de socialisation citoyenne. Nous avons interrogé 1 300 jeunes fréquentant des lycées en Région PACA (M âge 16.7). Le cadre qui ressort est multidimensionnel : a) l’école ne semble pas vraiment un contexte de socialisation politique alors que les attentes des élèves en matière d’éducation à la diversité sont importantes, b) les questions posées par l’immigration internationale sont une donnée qui est bien inscrite dans leurs représentations de la société, malgré certains enjeux qu’elle suscite soient appréhendées par un œil craintif, c) l’adhésion aux valeurs républicaines génère des effets inattendus sur les préjugés et les représentations de la diversité. Dans la discussion, nous mettons en exergue l’importance de mener des actions d’éducation à la citoyenneté participatives et horizontales qui se fondent dans la reconnaissance sans préjugements des opinions et des représentations des élèves.
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