Revue d'histoire contemporaine de l'Afrique: Annonces
https://oap.unige.ch/journals/rhca
<p><strong><em>Revue d'Histoire Contemporaine de l'Afrique</em> (<em>RHCA</em>)</strong> est une revue d'histoire contemporaine francophone avec comité de rédaction international qui s'intéresse à l'histoire contemporaine du continent africain (XIXème - XXIème siècle). Entièrement en <em>open access</em>, elle publie des numéros thématiques (2 par an) ainsi que des articles varias, des comptes-rendus de lecture, des entretiens et une rubrique "sources, terrains & contextes". <em>RHCA</em>, se veut être un lieu à la fois de publication d’articles en français mais aussi de rencontres et d’échanges pour les historien·ne·s de l’Afrique, qu’ils et elles soient basé·e·s en Europe, en Amérique du Nord et sur le continent africain.</p> <p> </p> <p>Revue soutenue en 2022 par <strong><a href="https://www.unige.ch/rectorat/maison-histoire/" target="_blank" rel="noopener"><img src="https://oap.unige.ch/journals/public/site/images/admin/maison-histoire.png" alt="" width="200" height="86" /></a></strong></p>fr-FRAppel à contributions: Appel à contributions
https://oap.unige.ch/journals/rhca/announcement/view/15
<p><strong>La<em> Revue d'histoire contemporaine de l'Afrique</em> (<em>RHCA</em>) lance un appel à propositions pour ses rubriques <em>Entretiens</em> et <em>Sources, terrains & Contextes</em></strong></p> <p><strong> </strong></p> <p><strong>Rubrique Entretiens</strong></p> <p>La rubrique Entretiens donne la parole à divers·es actrices et acteurs (historien.ne.s, artistes, griot.te.s, conteur.euses, militant.e.s, responsables politiques, etc.) qui prennent part à une réflexion sur l’histoire et ses mémoires en Afrique ou qui ont été (et sont encore) des témoins de l’histoire contemporaine du continent. Les entretiens sont publiés au fil de l’eau et en accompagnement des numéros thématiques. Nous invitons donc les chercheur.euse.s à soumettre des propositions d’entretiens comprenant : une introduction (d’une demi-page), l’entretien (35’000 signes) et une photographie de la personne interviewée.</p> <p>Les propositions sont à envoyer aux responsables de la rubrique : Céline Labrune-Badiane et Anton Tarradellas. <a href="mailto:celine.labrunebadiane@gmail.com">celine.labrunebadiane@gmail.com</a> / <a href="mailto:anton.tarradellas@unige.ch">anton.tarradellas@unige.ch</a></p> <p>Pour découvrir la rubrique : <a href="https://oap.unige.ch/journals/rhca/catalog/category/entretiens">https://oap.unige.ch/journals/rhca/catalog/category/entretiens</a></p> <p> </p> <p><strong>Rubrique <em>Sources, terrains & contextes</em></strong></p> <p>Cette rubrique aborde les liens entre sources, terrains d’études et contextes de production et de réception de la recherche historique en études africaines. Il s’agit ici de montrer comment s’opère concrètement et précisément la collecte et le traitement des sources sur les terrains de recherches à travers des contextes de production différents et des regards issus d’institutions académiques en Afrique ou hors du continent.</p> <p>Dans une perspective de recherche située, il importe de montrer comment le travail sur les sources révèle des transformations dans leur accès et leur analyse. En prenant en compte des contextes historique, historiographique et réflexif autour des données de la recherche, l'historien.ne est invité à s'interroger sur son rapport à la discipline en fonction des caractéristiques et des attentes de l’époque et de son statut de chercheur.e (insider/outsider/partial insider), ou en lien, plus généralement, avec les politiques de mémoire, d'accès aux écrits, de censure, de valorisation ou de réécriture de l'histoire auxquels il ou elle est confronté.e.</p> <p>Cette rubrique invite aussi à proposer des mises en dialogue entre historien.ne.s de différentes générations ou entre un.e historien.ne avec des chercheurs d’autres disciplines afin de réfléchir aux transformations d'accès aux sources à différentes époques et aux méthodes d’analyse de sources -communes ou croisées- en fonction de son appartenance disciplinaire et de son affiliation académique.</p> <p>Si l’accent est mis sur l’histoire, cette rubrique est aussi ouverte aux auteur.e.s appartenant à d’autres disciplines que l’histoire et/ou à d’autres horizons que le milieu universitaire et qui démontrent leur intérêt à présenter des sources et à en expliquer leur contexte de production. </p> <p>Les articles attendus s’adressent à un lectorat élargi, d’où un format plus court (30’000 signes espaces compris, soit environ 5’000 mots, notes et bibliographie incluses) et plus accessible (langue et notes de bas de page réduites), avec un résumé en français et en anglais (200 mots). Ils sont à envoyer aux responsables de la rubrique : Daouda Gary-Tounkara, Anais Angelo et Muriel Gomez-Perez. <a href="mailto:anais.angelo@univie.ac.at">anais.angelo@univie.ac.at</a> / <a href="mailto:daouda.gary.tounkara@gmail.com">daouda.gary.tounkara@gmail.com</a>/ <a href="mailto:Muriel.Gomez-Perez@hst.ulaval.ca">Muriel.Gomez-Perez@hst.ulaval.ca</a></p> <p>Pour découvrir la rubrique : <a href="https://oap.unige.ch/journals/rhca/catalog/category/s_t_c">https://oap.unige.ch/journals/rhca/catalog/category/s_t_c</a></p>Revue d'histoire contemporaine de l'Afrique2021-11-08Éditorial
https://oap.unige.ch/journals/rhca/announcement/view/6
<p><em>Par le comité de rédaction de </em>RHCA<em> (janvier 2021)</em></p> <p>La sortie du premier numéro de la <em>Revue d’Histoire Contemporaine de l’Afrique</em> (<em>RHCA</em>) est l’occasion pour nous de revenir sur ce qui a motivé le lancement de cette nouvelle revue francophone en ligne, et sur ce qui anime le comité de rédaction.<br>La création de la <em>RHCA</em> s’inscrit dans un contexte difficile de crises politiques, sociales et morales. À ce titre, il nous semble que la recherche en sciences sociales est plus que jamais nécessaire. Alors que de nombreux gouvernements tentent par divers biais de réécrire l’histoire sous le prisme du « roman national », largement délégitimé à l’ère de l’histoire globale et connectée, nous pensons au contraire que la recherche fondamentale, et notamment en histoire de l’Afrique, doit nous aider à penser le monde, ses connections et ses complexités. <br>Notre comité de rédaction – composé de chercheur·e·s francophones – propose un retour à l’histoire. Une histoire de l’Afrique faite de débats, de courants historiographiques multiples et de nuances. Une histoire faite par des historien·ne·s bien souvent précarisé·e·s par les mécanismes de pouvoir et les logiques néolibérales qui sous-tendent les politiques universitaires. En France particulièrement, notre comité de rédaction dénonce avec fermeté les logiques managériales qui fragilisent les chercheur·e·s, avec une incidence particulière sur les étudiant·e·s et chercheur·e·s étranger·e·s. Nous condamnons le passage en force par le gouvernement de la nouvelle loi sur l’université en France (dite « Loi de programmation sur la recherche ») à laquelle s’oppose la majorité de la communauté scientifique depuis fin 2019. Nous condamnons aussi les poussées autoritaires et les restrictions d’accès aux sources (difficultés de consultation pour motifs politiques, ouverture sélective des archives dans le cadre de commissions de recherche pilotées par les gouvernements, disposition IGI 1300 sur les archives « secret-défense » en France, etc.), qui voudraient nous empêcher d’écrire et de dire une science ouverte, critique et émancipatrice, au profit d’une histoire rétrécie sur fond de débat sur la « repentance » dans les anciens pays colonisateurs et de suspicion à l’égard des sciences sociales critiques, décoloniales ou postcoloniales.</p> <p><em>Genèse du projet</em></p> <p>La genèse du projet est liée à un premier constat : l’histoire contemporaine du continent africain est un des parents pauvres des publications francophones en sciences humaines et sociales. Certes, plusieurs revues interdisciplinaires se concentrent sur le continent africain et publient des articles sur son histoire (<em>Cahiers d’études africaines, Politique Africaine, Afrique Contemporaine, Journal des Africanistes</em>, etc.). On peut d’ailleurs saluer la naissance d’une nouvelle revue en ligne <em>Sources</em>, qui met l’accent sur les matériaux, le terrain et les approches méthodologiques dans la construction des savoirs sur l’Afrique. La revue <em>Afriques</em> se consacre, quant à elle, à l’histoire du continent sur des périodes anciennes antérieures au 20ème siècle et <em>Afrika Zamani</em>, revue publiée par le CODESRIA depuis le Sénégal, s’intéresse à l’ensemble des périodes historiques. Des revues généralistes d’histoire accueillent par ailleurs des numéros spéciaux traitant spécifiquement de l’Afrique (<em>20 & 21. Revue d’histoire, Le Mouvement Social, Cahiers d’Histoire. Revue d’histoire critique</em>, etc.). Un fait demeure cependant : dans le monde francophone, il n’existe plus de revue qui prenne exclusivement l’histoire contemporaine du continent comme objet principal, depuis l’expérience d’<em>Afrique & histoire</em> entre 2003 et 2009.<br>Loin de constituer un quelconque repli « disciplinaire », linguistique ou culturel quant à l’étude des dynamiques du continent africain, il convient d’affirmer que sa riche et complexe histoire, en particulier du 19ème siècle à nos jours, mérite une revue qui lui soit consacrée entièrement. Si des discussions avec d’autres disciplines des sciences sociales peuvent nourrir les réflexions des historien·ne·s de l’Afrique, si les frontières géographiques des espaces à investir intellectuellement doivent sans cesse être questionnées, reste que l’ancrage de la Revue d’Histoire Contemporaine de l’Afrique est bien l’étude historique du continent. Celle-ci entend ainsi s’intéresser aux faits plus ou moins récents qui en éclairent les dynamiques actuelles, sans faire l’impasse sur leurs origines plus anciennes. Certains découpages chronologiques structurent plus que d’autres nos imaginaires et nos manières d’appréhender les réalités historiques, en particulier le moment colonial, de la phase de « conquête » aux indépendances. Mais moins qu’une réalité politique intangible, la périodisation usuelle de l’histoire de l’Afrique – précoloniale, coloniale, postcoloniale – est aussi le fruit d’une construction scientifique qui doit être questionnée. <br>Le défi est alors double. D’une part, il s’agit de penser de manière critique les mécanismes – économiques, politiques, institutionnels et disciplinaires – qui permettent de se jouer des chronologies classiques, tout en réfléchissant au traitement approprié des sources pour interpréter et écrire l’histoire du continent après le moment colonial. Cette séquence mérite en effet une plus grande attention et une réflexion sur la difficulté d’accès, non seulement aux archives africaines, mais aussi à certains terrains ou aux recherches réalisées sur place et peu diffusées. Il s’agit somme toute de sortir du nationalisme méthodologique et de contribuer à une narration multiple des faits et à une histoire des processus, aboutis ou non. D’autre part, il est nécessaire de reconsidérer les découpages géographiques, de cesser de penser séparément l’Afrique subsaharienne et l’Afrique du Nord et plutôt envisager le Sahara comme un espace d’échanges et de brassage, non comme une barrière définitive. De même, les îles des océans Atlantique et Indien doivent trouver une place plus importante dans la production de publications francophones. Il s’agit, enfin, de repenser le découpage traditionnel par empires pour mieux tenir compte des interactions régionales.</p> <p><em>Une revue francophone</em></p> <p>La <em>RHCA</em> publie des articles évalués en double aveugle par des pairs, portant sur des recherches novatrices utilisant la méthode historique et offrant un regard original sur l’histoire contemporaine du continent africain dans son ensemble. La revue publie deux numéros thématiques par an, ainsi que des articles Varia et des comptes rendus de lecture. Deux autres rubriques, s’adressant à un lectorat élargi, viennent s’ajouter à ces éléments plus courants. Une première, intitulée Sources, terrains et contextes, vise à présenter des recherches de terrain, des corpus de sources ou des réflexions de chercheur·e·s sur leur rapport à la discipline historique. Une seconde a pour objectif de mettre en valeur, dans un format Entretien, des productrices et producteurs d’histoire ou des actrices et acteurs de l’histoire, en articulant leur trajectoire personnelle et leur rapport au passé. L’appel permanent est à retrouver <strong><a href="https://oap.unige.ch/journals/rhca/cfp/appel_generique">ici</a></strong> et les consignes aux auteur.e.s <strong><a href="https://oap.unige.ch/journals/rhca/consignes">là</a></strong>. <br>La <em>RHCA</em> est une revue francophone. Francophone dans son organisation tout d’abord. Elle est accueillie par l’Université de Genève et son comité de rédaction international est aujourd’hui composé de chercheurs et chercheuses à tous les niveaux de carrière venant d’Europe, d’Amérique du nord et d’Afrique. Francophone dans sa démarche de publication ensuite. La <em>RHCA</em> se veut être un lieu à la fois de publication d’articles en français mais aussi de rencontres et d’échanges pour les historien·ne·s de l’Afrique, qu’ils et elles soient basé·e·s sur le continent africain, en Europe, en Amérique du Nord ou ailleurs. Les publications permettent de rendre compte à la fois des travaux de chercheur·e·s francophones mais aussi de traduire des travaux de chercheur·e·s non francophones sur des espaces du continent souvent peu accessibles dans la littérature en français.</p> <p><em>Une revue consciente</em><br><br>La revue revendique enfin le fait d’être une revue accessible, aussi bien du point de vue de la diffusion que de la politique d’évaluation. Elle est diffusée entièrement en libre accès (<em>open access</em>) et s’organise comme suit : deux dossiers thématiques sont publiés chaque année et les articles des rubriques ("Varia", "Comptes-rendus de lecture", "Sources, terrains et contextes", "Entretiens") sont publiés en flux continu. Cette démarche est guidée par la volonté de faciliter le processus de publication et de rendre accessible au plus grand nombre les résultats de recherches en cours. Par ailleurs, nous appuyons notre politique d’évaluation, pour les articles des dossiers comme pour les articles Varia, sur l’accompagnement des auteur·e·s tout au long de la publication de leurs travaux. Plutôt que de refuser des articles innovants mais pas encore assez aboutis, il s’agit d’offrir aux auteur·e·s, quelle que soit leur expérience, des discussions détaillées sur leur texte avant l’envoi en évaluation externe. <br>Dernier point et non des moindres : consciente que l’asymétrie des rapports de pouvoir entre Nord et Sud, héritée de l’histoire, aboutit à une fracture académique entre les deux espaces, comme au sein même des universités du Nord, la <em>RHCA</em> accorde une importance toute particulière à la visibilité des travaux produits dans et par les Suds. Conjointement, la revue encourage la publication de textes rédigés par des personnes aux statuts divers, qu’il s’agisse de statuts relatifs au fonctionnement académique, et/ou aux rapports de genre, de classe, de race, etc. <br>Le contexte difficile dans lequel naît la revue, bien loin de nous décourager, nous conforte dans nos objectifs et nous incite à faire ce que nous savons faire le mieux : dire, écrire et penser l’histoire de l’Afrique.</p> <p>Bonne lecture !</p> <p> </p>Revue d'histoire contemporaine de l'Afrique2021-01-05Appel à contributions: Appel numéro thématique
https://oap.unige.ch/journals/rhca/announcement/view/4
<p><strong>Appel à coordination d'un numéro thématique</strong><br /><br /><strong>La <em>Revue d’histoire contemporaine de l’Afrique (RHCA)</em> est une revue francophone d’histoire contemporaine du continent africain (Afrique du Nord et îles de l’océan Atlantique et de l’océan Indien comprises), s’intéressant à une période allant du xixe siècle à nos jours. Entièrement en libre accès (open access), elle publie deux numéros thématiques par an, ainsi que des articles varias, des comptes rendus de lectures, des entretiens et une rubrique « sources, terrains & contextes » publiés en flux continu ou en accompagnement des numéros thématiques.</strong></p> <p>Chaque numéro thématique est coordonné par un à trois chercheur·se·s et rassemble cinq à huit contributions d’environ 50 000 signes, espaces et bibliographie compris. Le suivi de cette coordination est assuré par le comité de rédaction de la revue avec qui les coordinateur·rices de dossiers travaillent en étroite collaboration tout au long du processus éditorial.</p> <p>Les coordinateur·rice·s sont responsables de la proposition d’une thématique, de la collecte des propositions de contributions, de la qualité scientifique des articles et du travail de mise aux normes des textes aux règles éditoriales de la revue (accessibles sur son site internet). Le comité de rédaction se charge du processus d’évaluation en collaboration avec les coordinateur.rice.s, du travail de mise en page et de mise en ligne des articles, ainsi que de la promotion du numéro. Il exerce un droit de regard sur l’ensemble de la préparation du numéro, depuis la rédaction de l’appel et la sélection des contributions jusqu’à la décision finale de publication.</p> <p>Les numéros thématiques doivent présenter une cohérence forte, explicitée dès l’appel à contributions et développée ensuite dans une introduction qui situe le dossier dans la littérature existante et souligne le caractère inédit de la démarche et des réflexions engagées par les auteur·rice·s du numéro. S’il est possible que les dossiers soient construits autour d’une journée d’étude ou d’un colloque antérieur, ils doivent néanmoins faire l’objet d’un appel renouvelé, discuté avec le comité de rédaction de la revue et ouvert à tou·te·s.</p> <p>Les numéros paraîtront durant dans la seconde partie de 2024 et en 2025 selon un calendrier prévisionnel fixé en concertation avec les coordinateur·rice·s. L’ensemble du processus éditorial prend habituellement entre 12 et 18 mois, entre la diffusion de l’appel à contributions et la mise en ligne des articles.</p> <p>La RHCA étant une revue francophone, les articles sont publiés systématiquement en français. Néanmoins, la revue se montre également soucieuse de diffuser les travaux de chercheur·se·s non francophones ou travaillant sur des espaces peu accessibles dans la littérature en français. Ainsi, une publication bilingue dans la langue de travail initiale de l’auteur·rice est possible et encouragée. Dans ce cas, il est demandé aux coordinateur·rice·s du numéro de réfléchir, en concertation avec le comité de rédaction de la revue, aux possibilités de financement des traductions.</p> <p>L’ensemble des articles proposés à la publication est soumis à une évaluation en double aveugle, les membres du comité de rédaction étant par ailleurs soucieux d’appuyer leur politique d’évaluation par un accompagnement des auteur·rice·s tout au long du processus de soumission et de publication. L’ensemble des textes soumis fait ainsi l’objet d’une pré-évaluation interne au comité, afin de proposer aux auteur·rice·s, quelle que soit leur expérience, des discussions détaillées sur leurs textes avant l’envoi en évaluation externe.</p> <p>Les numéros qui rassemblent des coordinateur·rice·s ou des auteur·rice·s issu·e·s d’institutions, de statuts et de pays différents sont vivement encouragés. À ce titre, consciente que l’asymétrie des rapports de pouvoir entre Nord et Sud, héritée de l’histoire, aboutit à une fracture académique entre les deux espaces, comme au sein même des universités du Nord, la RHCA accorde une importance toute particulière à la visibilité des travaux produits dans et par les Suds. Les propositions émanant en tout ou partie de ces espaces seront par conséquent examinées avec un intérêt particulier.</p> <p><strong>Modalités de dépôt des propositions</strong></p> <p>Les propositions de dossiers sont attendues au plus tard pour le <span style="text-decoration: underline;"><strong>01 juillet 2023</strong></span> par mail à l’adresse <a href="https://oap.unige.ch/journals/rhca/revuerhca@gmail.com">revuerhca@gmail.com,</a> en joignant les documents suivants sous format PDF :</p> <p>- CV des coordinateurs et coordinatrices ; <br />- Appel à contributions présentant la thématique et la problématique du numéro, les principaux axes envisagés et une bibliographie situant le projet dans la littérature existante (entre 10 et 12 000 signes, espaces compris). Cet appel sera discuté et éventuellement amendé en concertation avec le comité de rédaction avant d’être diffusé.</p> <p>Outre la qualité scientifique intrinsèque du projet et sa nouveauté par rapport aux travaux existants, le comité de rédaction souhaite mettre l’accent sur deux points concernant les critères de sélection :</p> <p>1. Bien que la revue se montre soucieuse d’engager un dialogue soutenu avec les autres disciplines des sciences humaines et sociales, la proposition devra résolument s’inscrire dans une démarche historique et pourra aborder l’ensemble de la période contemporaine, du xixe siècle à nos jours. Le comité de rédaction souhaite à ce sujet aborder aussi bien les thématiques couvrant l’histoire sociale du fait colonial que les travaux traitant de l’Afrique après les indépendances, travaux qui continuent d’afficher un certain retard dans le champ académique francophone. Le comité de rédaction sera attentif aux propositions qui inviteront à interroger ou dépasser la périodisation usuelle de l’histoire de l’Afrique (précoloniale, coloniale, postcoloniale). <br /><br />2. Les membres du comité de rédaction étudieront avec un intérêt particulier les propositions engageant également une réflexion sur les sources mobilisées pour écrire l’histoire et sur l’accès aux terrains et les modalités pratiques de la recherche en histoire en Afrique. Nous rappelons à ce titre qu’outre les articles de ses numéros thématiques, la RHCA publie des textes plus courts (jusqu’à 30 000 signes) dans deux rubriques s’adressant à un lectorat élargi. Une première, intitulée « Sources, terrains & contextes », vise à présenter des recherches de terrain, des corpus de sources ou des réflexions de chercheur.e.s sur leur rapport à la discipline historique. Une seconde a pour objectif de mettre en valeur, sous formes d’entretiens, des productrices et producteurs d’histoire ou des actrices et acteurs de l’histoire, en articulant leur trajectoire personnelle et leur rapport au passé. Le comité de rédaction apprécierait que les propositions de dossiers thématiques formulent dès à présent des possibilités pour alimenter ces rubriques en lien avec la thématique proposée.</p> <p> </p> <p>Nous invitons les chercheur.se.s intéressé.e.s à se rendre sur le site de la revue ou à nous contacter par mail (<a href="https://oap.unige.ch/journals/rhca/revuerhca@gmail.com">revuerhca@gmail.com</a>) pour plus d’informations concernant notre politique éditoriale. Les candidatures seront examinées par le comité de rédaction.</p>Revue d'histoire contemporaine de l'Afrique2019-12-20