@article{Krakovsky_2019, title={Introduction}, volume={4}, url={https://oap.unige.ch/journals/connexe/article/view/161}, DOI={10.5077/journals/connexe.2018.e161}, abstractNote={<p>Depuis les années 1990, le populisme est de retour sur le vieux continent et ailleurs dans le monde. Un de ses foyers se situe en Europe centrale et orientale : c’est ici qu’il atteint aujourd’hui ses formes les plus virulentes, remettant en cause les institutions démocratiques et les libertés individuelles. Depuis quelques années, cette évolution attire l’attention des politistes et plus largement des chercheurs en sciences sociales (Zalewski 2016 ; Potel 2019).<br>Le populisme est souvent considéré comme un concept fourre-tout, un terme valise dont la définition et donc l’usage sont problématiques. Certains le définissent comme une idéologie qui divise la société entre deux camps antagonistes, le « peuple » pur et les « élites » corrompues, et qui place l’intérêt du premier avant toute chose (Mudde & Kaltwasser 2018). Pour d’autres, le populisme est le syndrome d’une crise systémique et d’une volonté d’en sortir (Laclau 2008). Pour d’autres encore, il relève plutôt d’un style politique fondé sur une invocation systématique du « peuple » et empruntant divers éléments aux idéologies de droite comme à celles de gauche (Taguieff 2002, Kaltwasser <em>et al. </em>2017). En Europe, il fait souvent référence aux mouvements anti-immigration et xénophobes, alors qu’en Amérique latine il renvoie plutôt au clientélisme et à la mauvaise gestion économique des pays.</p>}, journal={Connexe : les espaces postcommunistes en question(s)}, author={Krakovsky, Roman}, year={2019}, month={déc.}, pages={7–10} }